La SCPI : une solution pour investir dans l'immobilier sans soucis de gestion locative

Pour investir dans la pierre-papier en tablant sur un certain objectif de rendement, songez aux sociétés civiles de placement immobilier (SCPI). Cet article est un mini-guide pour vous aider à mieux comprendre leur fonctionnement et à prendre les bonnes décisions pour faire prospérer votre portefeuille de placements grâce à l’immobilier.

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Un placement collectif basé sur la pierre

L’objectif de la SCPI est de distribuer des revenus complémentaires. Ce produit peut être souscrit par tous, et il est basé sur de l’immobilier, un des placements préférés des Français pour son caractère de valeur refuge. Voici le principe :

Un exploitant se charge de l’acquisition d’un parc immobilier qui est destiné à la mise en location. Le choix de chaque immeuble est fonction de la stratégie implémentée par ce dernier. Ainsi, le patrimoine d’une SCPI peut se composer de différentes typologies d’immeubles, si l’exploitant privilégie la diversification. Ce dernier peut aussi ne sélectionner qu’une typologie bien distincte, dans le cas des SCPI dites spécialisées. C’est pourquoi, vous entendrez parler de SCPI diversifiées, de SCPI résidentielles, ou encore de SCPI à prépondérance bureaux, commerces, santé, éducation, logistique.

Pourquoi parle-t-on de placement collectif ? C’est le grand public, en effet, qui profitera des loyers de la mise en location grâce à la souscription de parts de ce produit pierre-papier. Ces dernières émanent de la société de gestion elle-même, qui en fixe le prix (lequel est de seulement quelques centaines d’euros). La part de loyers ou dividendes qui sera versée à chaque souscripteur sera alors calculée sur la base du montant de l’investissement - aussi appelé quote-part.

Chaque investisseur est donc propriétaire de ses propres parts, tandis que le parc immobilier est détenu en commun et géré par l’exploitant. Les souscripteurs gèreront plutôt ces dernières : nombre de parts à souscrire, mode de souscription (en cash ou à crédit), cession, transmission, etc.

Les investisseurs ne pourront donc pas choisir eux-mêmes la composition du patrimoine de leur SCPI, ni déterminer le prix d’achat, la valeur de retrait, etc - ce qui est plutôt réservé à l’exploitant. C’est d’ailleurs ce dernier qui dispose de toutes les compétences sur la stratégie financière à mettre en place pour des fins de meilleurs rendements.

 

Quels sont les risques pour ce type d’investissement ?

Il est toujours fortement recommandé de déterminer les risques avant d’investir, et de considérer votre propre profil d’investisseur. Dans le cas des SCPI, ces dernières affichent un niveau de risque modéré à intermédiaire, soit la valeur 3 à 4 sur une échelle de 1 à 7.

Ces risques proviennent de la mise en location : non-paiement des loyers, carence ou vacance locative prolongée - ce qui va éventuellement affecter les dividendes distribués si l’exploitant n’a pas réalisé des provisions et des réserves nécessaires en amont.

Citons aussi le risque d’exploitation, provenant de la société de gestion à laquelle il est primordial d’accorder un intérêt particulier préalable. Scrutez ses expériences, son savoir-faire dans la gestion immobilière et la gestion pierre-papier en général, l’évolution de son chiffre d’affaires, sa tenue de route pendant les périodes de crise et de récession économique. Car c’est avant tout sur cette dernière que repose la pérennité de la SCPI sur laquelle vous comptez investir, de même que le rendement qui en provient.

Les recommandations des conseillers en gestion de patrimoine : toujours diversifier votre portefeuille de SCPI. Et pourquoi pas rajouter un autre produit pierre-papier tel que l’OPCI, organisme de placement collectif immobilier ? Cela afin de profiter des placements boursiers qui en sont associés et dont la gestion est également prise en main par l’exploitant.

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